L’activité réparation-collision peut être exercée soit au sein des réseaux constructeurs (dans les agences et concessions), soit par des indépendants (affiliés ou non à un réseau d’équipementiers ou de fournisseurs de peinture, ou encore à une chaîne de spécialistes).
Relativement à la baisse de sinistralité, la carrosserie légère prend de plus en plus d’importance face à la carrosserie lourde. L’activité est soumise à des pressions accrues de la part des assurances et mutuelles qui visent à réduire les coûts et les constructeurs qui cherchent à capter le marché par la différenciation du service. Les professionnels développent donc leur prestations de service par la mise un place d’un service rapide et donc réorganisent l’accueil clientèle.
Le secteur se réorganise aussi sous l’effet des regroupements d’entreprises (enseigne, réseau) et de l’encadrement des activités par l’obtention de certifications. Face à ces évolutions et au déficit d’attractivité de ces métiers auprès des jeunes (souvent considérés comme voie de relégation), il conviendrait de faire évoluer la filière de formation (nouveaux matériaux, relation clientèle) et d’améliorer l’image de la profession afin de faire évoluer les processus d’orientation et d’insertion.