Prospective sectorielle
Présentation
Les travaux de prospective en besoin en qualifications sont constitutifs de l’Observatoire de l’ANFA. En effet, suite à une analyse prospective chiffrée du BIPE dans les années 90, une « Prospective des emplois et des formations de la réparation automobile » réalisée par le Céreq en 1994 a posé les fondements de l’Observatoire.
Après une période davantage centrée sur de la prospective métier, le Céreq et l’Observatoire de l’ANFA ont relancé en 2007-2008, une démarche prospective de besoins en qualification à l’horizon 2015 à partir des méthodologies mises en œuvre par le cabinet Futuribles.
Afin de préparer une nouvelle démarche prospective à l’horizon 2022, en 2014-2015, l’Observatoire de l’ANFA a reconstitué un système statistique complexe organisé autour de l’évolution de l’emploi salarié, de l’évolution de la structure des catégories sociales, des départs en fin de carrière, de la mobilité intersectorielle et des promotions professionnelles.
L’Observatoire, aidé des services de l’État spécialisés dans la prospective en besoins en qualifications (Céreq, France Stratégie, pôle DADS de l’INSEE), d’un groupe d’experts issus du monde universitaire et de cabinets conseils spécialisés dans l’automobile (Gerpisa, ESSCA, TCG Conseil), autour de Futuribles, cabinet d’experts en méthodologie de travaux prospectifs, et accompagné de la caisse de retraite de la branche (IRP Auto), a mis en place un programme de travaux prospectifs organisé en quatre temps :
- La définition des éléments qui font varier l’emploi sectoriel, les départs en fin de carrière et les qualifications.
- La définition d’hypothèses d’évolution de ces variables.
- L’assemblage de ces hypothèses afin de créer des scénarios.
- Une application des scénarios sur le système statistique afin de définir les besoins en formation de la branche à l’horizon 2022.
Ce système permet d’aboutir à une représentation des besoins en qualification (besoins en recrutement que la branche des services de l’automobile doit former et qualifier annuellement) dont l’intérêt est autant de provoquer le débat que d’extraire les principales problématiques de l’emploi et de la formation.