Prospective métiers

Carrosserie peinture

Contexte et facteurs impactant l'activité

LIEU D'EXERCICE L’activité de carrosserie-peinture peut s’exercer : chez un artisan carrossier affilié ou non à un réseau (soit un réseau de marque de peinture comme Five Star, Autoneo ou un réseau de distributeurs stockistes comme AD Carrosserie ou Top Carrosserie), dans une entreprise des réseaux constructeurs (RA1/RA2) ou chez un MRA. Sur 13 000 intervenants recensés en 2016, 16 % sont des RA1, 36 % des RA2, 23 % des MRA et 25 % sont des carrossiers indépendants spécialistes dont 60 % sont affiliés à un réseau (source : SalesFactory).
MARCHÉ

Les réseaux constructeurs représentent 47% du marché de la réparation-collision en volume (réparations d’accidents et chocs déclarés en 2015 - source : GIPA Étude conducteurs 2016) mais constituent 60% du marché de la réparation collision en valeur (source : CNPA 2015) du fait de la vente de pièces.
Entre 2000 et 2013, le marché de la réparation collision a diminué de 22 %, en fonction de plusieurs paramètres :

  • baisse structurelle de la sinistralité et de l’accidentologie (du fait de l’amélioration de la sécurité routière et du réseau routier)
  • progression du taux de VEI : Avec tous les systèmes de sécurité passive, les voitures sont rapidement classées « économiquement irréparables » en cas de gros choc. De plus, la croissance des ventes des véhicules d’entrée de gamme n’est pas favorable au développement des activités de carrosserie (seuil de réparabilité).
  • augmentation du coût moyen des interventions, liée notamment à une forte croissance du prix des pièces et des ingrédients de peinture qui pèsent pour 60 % du prix total de la facture (d’où le maintien du marché de la réparation-collision en valeur). 

En conséquence, l’avenir reste orienté vers :

  • les petits chocs et les interventions “hors assurance”, à la clientèle difficilement captive (le hors assurance représente en moyenne, tous réseaux confondus, 28 % du chiffre d’affaire carrosserie – source : Étude carrosserie GIPA 2015).
  • le développement de la carrosserie rapide (raccords, débosselage sans peinture, etc. ; 62 % des carrossiers sont équipés d’un matériel de débosselage – source : Etude carrosserie GIPA 2015)
  • le développement des ventes additionnelles (proposition commerciale, réparation de pare-brise ...) et la diversification de l’activité des carrossiers (maintenance et entretien mécanique, vitrage, pneu, etc.) : l’activité vitrage représente aujourd’hui le premier motif d’entrée atelier dans une carrosserie (source : Étude conducteurs GIPA 2016).
  • développement du service clientèle (rapidité d’intervention, proposition d’un véhicule de courtoisie, forfaits et approches commerciales, ...).

L’activité est par ailleurs dépendante des conventions d’agrément passées avec les assurances et mutuelles : environ 80 % des opérations de réparation-collision sont prises en charge par les assureurs. Ces conventions, en augmentation, tendent à se durcir au détriment des carrossiers (marges commerciales diminuées sous la pression des donneurs d’ordre, compression des temps de réalisation favorisant le remplacement au détriment de la réparation de pièces, etc.)

RÉGLEMENTATION
  • Procédure VEI (Véhicule Économiquement Irréparable) : déclenchée par l’expert lorsque le montant des réparations estimées est supérieur à la valeur du véhicule au moment du sinistre (soit la valeur de remplacement correspondant au prix de revient d’un VO de même type et dans un état semblable). Taux de VEI = 11 % des véhicules accidentés.
  • L’utilisation de pièces issues de l’économie circulaire (dites pièces recyclées ou de réemploi) peut permettre de limiter les procédures VEI en réduisant le montant de la facture. Déjà proposée par les assureurs dans le cadre de l’arrêté du 29 avril 2009, la pièce de réemploi doit désormais être obligatoirement proposée par le réparateur (à compter du 01/01/2017, décret n°2016-703 relatif à la Loi de transition énergétique, concernant les pièces de carrosserie amovibles, les pièces de garnissage intérieur et de sellerie, les vitrages non collés, les pièces optiques et certaines pièces mécaniques ou électroniques).
  • Néanmoins, les pièces captives (i.e. les pièces visibles du véhicule), qui sont souvent des pièces de carrosserie, sont soumises à un droit de propriété intellectuelle et commerciale qui impose leur remplacement par des pièces d’origine sur lesquelles les constructeurs ont un monopole (évolution de la réglementation Eurodesign en attente : en l’état, les pièces de carrosserie neuves n’évoluent pas sur un marché libéralisé et restent donc chères).
  • Directive Européenne 2004/42/CE appliquée depuis le 01/07/2007 : fixe des objectifs de réduction des émissions de solvants (COV) par l’utilisation de produits à faible teneur en solvants dans les ateliers de peinture (hydrodiluables, hauts extraits secs, peinture à séchage UV) ; elle prévoit également des dispositions en matière d’étiquetage des produits, en référence au Règlement CE/1272/2008 (dit CLP : Classification, Labelling, Packaging) applicable depuis juin 2015 aux mélanges (peintures).
  • L’obligation d’informer tout automobiliste victime d’un sinistre sur “le libre choix de son réparateur” est désormais imputée aux assureurs par l’arrêté du 31/07/2016. Les réparations réalisées en dehors d’un contrat d’agrément peuvent permettre au réparateur de récupérer des marges économiques mais impliquent, pour le client, l’avance des frais.
TECHNIQUE
  • Évolution des matériaux : nouveaux matériaux comme l’acier, l’aluminium, le plastique, sur lesquels il est complexe d’intervenir, qui impliquent de nouveaux procédés de soudure et d’assemblage et qui nécessitent des investissements en matériel et en formation.
  • Progression de l’électronique embarquée : montage et démontage d’éléments électroniques pour accéder aux éléments de carrosserie, impliquant des connaissances en électricité et une maîtrise des précautions spécifiques liées à la manipulation de ces éléments.
  • Spécialisation débosselage sans peinture : cette activité requiert un savoir-faire opérationnel qui tient à l’expérience et à une pratique régulière, notamment pour le dégrêlage (La réparation de bosses de grêle, plus petites et rondes, demande beaucoup de dextérité). Ainsi, cette activité est souvent sous-traitée à des entreprises spécialisées.
EMPLOI 4067 artisans carrossiers dont 30 % sont âgés de + 50 ans (source : RGP 2013)
Concernant l’emploi salarié, le nombre de carrossiers (avec ou sans spécialité peinture) est de 23 750 ouvriers en 2013. Près des 2/3 travaillent dans une entreprise artisanale. Leur nombre diminue (- 7,6 % entre 2008 et 2013) particulièrement dans les concessions (-18,5 %). Plus largement, cette baisse drastique de l’emploi (-25% depuis 2000) interroge les conditions de pérennisation de l’activité, d’autant que - si la
moyenne d’âge des ouvriers carrossiers reste jeune (37,6 ans) - la part des salariés de + 50ans augmente (ces derniers représentaient 17 % des salariés en 2008, 22 % en 2013). Cette évolution laisse craindre une augmentation du nombre de départs en fin de carrière impliquant un besoin en renouvellement de main d’œuvre. Des difficultés de recrutement sur les profils expérimentés sont d’ores et déjà évoquées
par certaines entreprises. Les ouvriers de la carrosserie sont principalement des hommes (99,3 %) embauchés en CDI (96,3 %). Ils sont principalement formés au niveau V (67 % détenaient un CAP ou BEP en 2013) mais la progression de la part de salariés disposant d’un bac pro (15 %), au détriment de celle disposant d’un niveau inférieur au CAP, traduit une élévation du niveau de qualification.(source : RGP 2013)
2 carrossiers/peintres sur 3 sont recrutés par les MRA et les artisans carrossiers, le reste se partageant entre les concessions et les agents de marque. Le principal diplôme à l’embauche est le CAP (il concerne 58 % des recrutements en 2014, contre 35 % concernant l’ensemble des recrutements dans le CRA), l’expérience est valorisée (76 % des personnes recrutées avaient de l’expérience), mais l’accès à ces métiers reste ouvert aux jeunes : 36 % des recrutés avaient entre 20-24 ans (contre 25 % dans les métiers du CRA). Plus les recrues sont jeunes, plus elles sont diplômées (44 % des - 30ans sont diplômées d’un Bac pro). La carrosserie est au 3ème rang des métiers les plus recrutés dans la branche des services auto. (source : Enquête Recrutement 2015)
EFFECTIFS EN FORMATION En 2016/2017, la filière carrosserie-peinture compte 12 304 jeunes en formation préparant soit, un Bac Pro Réparation des carrosseries (4912), un CAP Réparation des carrosseries (4981), un CAP Peinture en carrosserie (1929 - en 1 ou 2 ans), un CQP Carrossier peintre (409) ou un CQP Peintre confirmé (73). 47,8 % sont formés en alternance. Après un cycle de baisse (- 28,3 % entre 2005 et 2014), les effectifs en formation remontent depuis les deux dernières rentrées, essentiellement du fait de la reprise des effectifs en apprentissage (+ 3,5 % en 2015 ; + 8,7 % en 2016). Moins nombreux que les lycéens, les apprentis de la filière carrosserie sont ceux qui - parmi toutes les filières - s’insèrent le mieux dans les métiers de la branche. (Source : Geode 2017)

États des lieux de l’emploi et de la formation

Descriptif quantitatif de l’emploi

Dans les services de l'automobile, on estime le nombre de carrossiers avec ou sans spécialité peinture à un peu plus de 24 000 ouvriers et 3 600 artisans-carrossiers. Leur nombre diminue fortement depuis 2000 et pourrait continuer à diminuer. Il est aussi possible que les très fortes baisses enregistrées sur la dernière décennie produisent à moyen terme un effet seuil au-dessous duquel il serait difficile de maintenir l'activité.

Activité Ouvriers de la carrosserie-peinture Artisans-carrossiers
Volume Environ 24 300 Environ 3 600
Âge moyen 36,7 ans 43,6 ans, 29% ont plus de 50 ans
Sexe 99,5 % d'hommes 99 % d’hommes
Diplômes

• 17 % sans diplômes

• 68,5 % de niveau V

• 12 % de niveau IV

• 16 % sans diplômes

• 69,5 % de niveau V

• 9,5 % de niveau IV

Contrats

• 90,5 % en CDI

• 6 % en CA

 

Source : INSEE RGP 2010

Mode de recrutement

Les carrossiers et carrossiers peintres sont recrutés en majorité par les artisans auto et les artisans carrossiers (65%), puis par les agents de marque (24%). Le premier diplôme à l'embauche est le CAP (33% des personnes recrutées sur ce métier avaient un CAP contre 18 % pour l'ensemble des métiers auto), l'expérience est valorisée (71% des personnes recrutées avaient de l'expérience), mais l'accès à ces métiers est ouvert aux jeunes : 53 % des carrossiers recrutés avaient moins de 25 ans (contre 48 % tous métiers). Les recrutements se font majoritairement en CDI (84 % contre 75 % tous métiers).

Effectifs en formation

La filière de formation en Carrosserie-peinture compte

  • un CAP Réparation des carrosseries (4 836 jeunes),
  • un CAP Peinture en carrosserie (2 129 jeunes),
  • un Bac Pro Réparation des carrosseries (5 146 jeunes),
  • un CQP carrossier peintre (309),
  • un CQP peintre confirmé (96),
  • un Brevet de Maîtrise Peintre en carrosserie (29).

Soit 12 545 jeunes sur l'ensemble de la filière en 2012/13, dont 45% sont formés en alternance.

Évolution des activités

Carrosserie rapide (sans peinture)

Activités Évolution des activités

 

Réparation ou remplacement de vitrage

pare-brise, vitres…

Débosselage sans peinture

déformation des tôles en surface, véhicules grêlés, petits impacts...

Réparation sièges et tableaux de bord

 

  • Technique : outillage et technique spécifiques en fonction des enseignes (type de colle, outil pour la dépose/pose des pare-brise). Le redressage sans peinture nécessite un "coup de main" (technique + entraînement).
  • Marché : accroissement de la concurrence. Des centres auto, des enseignes spécialisées se sont placés sur le marché du vitrage.
  • Méthode et organisation : spécialisation du personnel. Agrément auprès des assureurs.

Carrosserie rapide (avec peinture)

Activités Évolution des activités

 

Réparation des chocs légers et moyens, sans "passage au marbre"
  • Remplacement d'éléments facilement démontables (capots, ailes avant, portes, hayons, optiques…)
  • Remplacement, réparation, mis en peinture d'éléments thermoplastiques
  • Petits chocs, raccords localisés
Peinture
  •  Traitement de surface
  • Préparation des ingrédients (colorimétrie)
  • Application des produits (produits solvantés, produits hydrodiluables)

 

 

  • Technique : nécessite, pour intervenir sur le véhicule rapidement, des connaissances en carrosserie, en mécanique et une bonne technicité en peinture (retouche, teinte).
  • Marché : activité en croissance. L’essor des matériaux plus élastiques à mémoire de forme affecte de plus en plus l'activité petit choc. La tendance est au remplacement des pièces au détriment de la réparation. Or, en ce domaine, les constructeurs ont aussi leur place, car ils ont plus de force de négociation.
  • Méthode et organisation : polyvalence du personnel, développement de la relation de service client pour capter les interventions sur petits chocs et les interventions hors assurance.

Carrosserie traditionnelle (carrosserie lourde)

Activités Évolution des activités

 

Réparation des chocs importants
  • Dépose/pose d'éléments mécaniques pour accéder aux pièces à réparer ou remplacer
  • Châssimétrie ("passage au marbre" pour réaligner les éléments qui constituent le châssis du véhicule)
  • Soudure des éléments acier ou aluminium (procédés MIG, MAG, TIG et SERP)
Peinture
  • Traitement de surface
  • Préparation des ingrédients (colorimétrie)
  • Application des produits (produits solvantés, produits hydrodiluables)

 

 

  • Technique : nécessite des moyens lourds de châssimétrie et de restructuration. Des postes à souder adaptés aux derniers matériaux utilisés en carrosserie comme l'aluminium. Utilisation de débosseleur acier aluminium, cabines de peinture, station de maintenance des climatisations.
  • Marché : activité en baisse (moins d'accidents, chocs moins violents, le coût des interventions élevé favorise le passage en épave du véhicule).  Cette activité est souvent réservée aux entreprises organisées en réseau ou aux concessionnaires et réparateurs agréés (car investissements importants en matériel et en infrastructure).
  • Méthode et organisation : utilisation d'outillage spécifique, méthode de dépose-pose spécifique en fonction des technologies et des constructeurs.

 

Les qualifications

Ouvriers - employés

Les qualifications Objet de la qualification
Carrosserie
Tôlier ferreur / B.3.1
  • Réalisation d'interventions portant sur éléments amovibles des véhicules.
Tôlier spécialiste / B.6.1
  • Réalisation d'interventions portant sur éléments amovibles et inamovibles des véhicules.
  • Remise en forme des éléments de carrosserie.
Tôlier confirmé / B.9.1
  • Réalisation de l'ensemble des interventions en carrosserie.
  • L'exercice de l'activité inclut le diagnostic des déformations d'un véhicule accidenté ainsi que les interventions sur éléments de structure.
Peinture
Peintre préparateur / B.3.2
  • Réalisation d'activités de préparation des véhicules avant peinture (ponçage / masticage…).
Peintre spécialiste / B.6.2
  • Le peintre spécialiste réalise l'ensemble des activités de préparation et l'application de peinture sur véhicules.
Peintre confirmé / B.9.2
  • Réalisation de l'ensemble des interventions spécifiques de peinture, comprenant les activités de colorimétrie.
Carrosserie - Peinture
Carrossier peintre / B.12.1
  • Réalisation de l'ensemble des interventions en carrosserie et en peinture.
  • L'exercice de l'activité inclut le diagnostic des déformations d'un véhicule accidenté ainsi que les interventions sur éléments de structure.
  • Elle comporte également la réalisation de l'ensemble d'une intervention en peinture : de la préparation des surfaces à l'application des couches de finition.
Maintenance Collision
Mécanicien collision / B.3.3
  • Réalisation d'activités de dépose-pose d'éléments mécaniques, électriques et électroniques, nécessitées par une intervention de carrosserie / peinture.

Maîtrise

Les qualifications Objet de la qualification
Réceptionnaire après-vente/chef d’équipe atelier / B.20.1
  • Le réceptionnaire accueille et conseille les clients du service après-vente.
  • Il réalise les activités visant le déclenchement de remise en état du véhicule, la restitution des véhicules aux clients, ainsi que la commercialisation de produits et services.
  •  Le chef d'équipe atelier assure une fonction d'encadrement et éventuellement de réception.

Cette qualification peut constituer, pour un ouvrier professionnel confirmé, une promotion au-delà de l’échelon 12, dans une activité partagée entre l’exécution de travaux complexes sur véhicules, l’encadrement d’une petite équipe et le tutorat de jeunes en formation.

Gestionnaire d'atelier / contremaître d'atelier / B.23.1
  • Le titulaire de la qualification assure des activités de gestion et d’organisation de l’après-vente.

Il peut exercer son activité dans deux types de contextes :

  1. dans les entreprises dont le secteur après-vente comporte plusieurs pôles (ex; : atelier / service rapide / carrosserie-peinture…), il participe à l’encadrement d’un pôle après-vente,
  2.  lorsque l’activité après-vente de l’entreprise est limitée, ne nécessitant pas une organisation en plusieurs pôles, il assure, en appui d’un responsable hiérarchique qui peut être le chef d’entreprise lui-même, la responsabilité de ce secteur.

Cadres

Les qualifications Objet de la qualification
Cadre technique d'atelier / B.C.I.1
  • Le cadre technique d’atelier assure des activités de gestion et d’organisation de l’après-vente.
  • Le cadre technique contribue au développement commercial de l’après-vente.
  • Il a sous sa responsabilité un ou plusieurs agents de maîtrise.

Il peut exercer son activité dans deux types de contextes :

  1. dans les entreprises dont le secteur après-vente est structuré en plusieurs pôles d’activité distincts : il assure la responsabilité d’un ou de plusieurs des pôles après-vente (atelier / service rapide / carrosserie-peinture…) ;
  2. lorsque l’activité après-vente de l’entreprise ne nécessite pas une organisation en pôles distincts, il assure, en appui d’un responsable hiérarchique qui peut être le chef d’entreprise lui-même, la responsabilité de ce secteur.
Adjoint au chef après-vente/ responsable d'atelier / B.C.II.1
  •  L’adjoint au chef après-vente intervient en appui d’un responsable hiérarchique, qui est le chef après-vente.
  • Le responsable d'atelier réalise, en appui d’un responsable hiérarchique qui peut être le chef d’entreprise lui-même, les activités d’encadrement, d’organisation et de gestion du secteur après-vente.
  • Il assure le développement commercial de l’après-vente.
  • Il peut également avoir la responsabilité du SAV sur un site décentralisé.
  • Il a sous sa responsabilité un ou plusieurs cadres de niveau I et/ou agents de maîtrise, ainsi que les autres salariés concourant à la réalisation de l'activité.
Chef après-vente / B.C.III.1
  • Le chef après-vente assure les activités d'encadrement, d'organisation et de gestion de l'ensemble du secteur après-vente.
  • Il intervient dans le cadre d'une entreprise ou d'un groupe d'entreprises dans laquelle l'activité après-vente, du fait de son importance, peut être structurée en plusieurs pôles distincts (atelier / service rapide / carrosserie-peinture…).
  • Il assure également le développement commercial de l'après-vente.
  • Il a sous sa responsabilité l’ensemble des cadres et du personnel du secteur.

Problématiques emplois/compétences et réponses de la Branche

Problématiques  emplois / compétences Réponses possibles de la branche
Évolution du marché
  • Développement des technologies liées au service rapide, des ventes additionnelles et de la relation clientèle
Offre FC
Au plan technique
  • Évolution des matériaux et des techniques
  •  Progression de l'électronique embarquée
Offre FC
Offre FC
Au plan sociodémographique
  • Diminution du nombre des artisans carrossiers dont la moyenne d'âge est élevée
Dispositif GPEC TPE
Recrutement de jeunes en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation (dont CQP)

 

Au plan de l'emploi
  • + de 90% des ouvriers de la carrosserie ont un niveau de diplôme ≤ niveau 5
  • Recherche de profil polyvalent
Favoriser l'accès à la certification, CQP en particulier, par la VAE éventuellement conjuguée à la formation
Développement du CQP Carrossier Peintre en contrat de professionnalisation ou en VAE
Mode de recrutement
  • Valorisation de l'expérience
VAE comme mode de reconnaissance de cette expérience
Évolution des activités(voir les évolutions du marché et les évolutions techniques)
  • Habilitation requise pour l'intervention sur climatisation
Offre FC

Thématiques et offres de formation continue

Offre FC
  (gammes, offre virtuelle…)
Thèmes
Outils & Méthodes Carrosserie-Peinture
  •  Hygiène & Sécurité en carrosserie-peinture
  • Informatique en carrosserie-peinture
  • Documentation en carrosserie-peinture
  • Accueil et restitution en carrosserie-peinture
  • Gestion de stock en carrosserie-peinture
  • Méthode de réparation rapide
Carrosserie
  • Éléments amovibles (dépose repose)
  • Redressage
  • Remplacement partiel
  • Châssimétrie
  • Vitrage
  • Matériaux composites
  • Sièges et tableau de bord
Peinture
  • Traitement de surface
  • Application peinture
  • Raccords
  • Colorimétrie
  • Rectification des défauts
  • Personnalisation de véhicule
Mécanique collision
  • Electricité
  • Climatisation
  • Refroidissement
  • Trains roulants
  • GPL/c

Le point en vidéo

Interview de Jean TEIXEIRA, Expert Carrosserie Peinture au sein du GNFA.

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Références, téléchargement

Ce document a été réalisé avec la collaboration de Jean TEIXEIRA, coordinateur de conception au GNFA.

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