Mobilité durable
Bretagne Mobilité Augmentée
BMA est l’un des cinq projets retenus par l’ADEME au titre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt « Mobilité quotidienne et acheminement final des marchandises » dans le cadre du programme Véhicule du futur.
Le projet : optimiser la relation entre la mobilité et l’activité de l’entité étudiée
L’originalité du projet BMA est d’une part, d’envisager la mobilité en relation directe avec l’activité de l’entreprise, d’une collectivité ou d’un bassin d’emploi et d’autre part, d’avoir réussi à mobiliser 18 terrains d’expérimentation différents et 17 ressources techniques aux expertises variées et complémentaires.
Ainsi partant du constat que la mobilité est devenu un facteur essentiel de compétitivité qui influe sur la performance d’une entreprise, d’une collectivité ou d’un bassin d’emploi, BMA cherche à optimiser la relation entre la mobilité et l’activité de l’entité étudiée pour moins d’émissions de C02 et davantage de création de valeur.
Pour cela, BMA réunit un consortium de 18 démonstrateurs représentatifs de la diversité économique du territoire breton, prêts à analyser au sein de leur organisation le couple mobilité-activité et à tester d’autres manières de l’envisager.
Les porteurs du projet BMA sont convaincus que les nouvelles solutions de mobilité doivent être co-conçues entre fournisseurs et utilisateurs pour rencontrer l’adhésion du public. Les professionnels de l’automobile font parti des fournisseurs de services de mobilité. C’est pourquoi l’ANFA s’est associée au projet avec notamment ses partenaires traditionnels, le GERPISA et l’ESSCA.
Ces 3 organismes sont impliqués dans BMA pour mettre au point des programmes de formation destinés à renforcer le rôle de conseil en mobilité des professionnels de l’automobile. Pour élaborer ces programmes, BMA s’appuiera sur un principe de construction de l’offre avec les professionnels. Plusieurs raisons conduisent à privilégier cette démarche. En premier lieu, il est essentiel de lever les résistances liées au concept mobilité durable vécu comme menace pour l’activité et la rentabilité (moins de voitures à vendre, moins de KM parcourus, moins d’entretien, plus d’immobilité…). Pour cela, il importe de mettre en exergue tout ce que les professionnels réalisent déjà en matière de services à la mobilité et de s’appuyer sur leurs connaissances, leurs compétences ainsi que sur leur inscription dans le territoire. A partir des besoins d’offres de mobilité identifiés chez les démonstrateurs, il convient également de réfléchir à étendre le champ des offres et à toucher d’autres publics. Enfin, il s’agira d’évaluer les possibilités de mise en œuvre de ces offres dans le cadre d’un modèle économique opérant.
Deux méthodes seront mises en œuvre pour construire cette offre avec les professionnels :
- Pour les entreprises indépendantes et les agents, il est envisagé d’animer un réseau de professionnels volontaires sous forme « d’ateliers de la mobilité ».
- Pour les concessions, une recherche-action conduite par la prochaine promotion de chefs de vente (formation en alternance à l’ESSCA) sera déployée.