Actualités 2017

Le commerce et la réparation du véhicule industriel

nov

Le portrait sectoriel du commerce et de la réparation de véhicules industriels présente les données actualisées de l’emploi et de la formation, ainsi que les acteurs, l’état du marché et l’évolution des activités et des compétences.

Le secteur du commerce et de la réparation de véhicules industriels est marqué en 2016 par une reprise des immatriculations de véhicules neufs (+13 % rapport à 2015). Les objectifs environnementaux imposés par la Norme Euro VI et les contraintes économiques qui pèsent sur l’activité du transport de marchandises conduisent les détenteurs de flotte à privilégier des véhicules « nouvelle génération », rendus plus performants grâce aux technologies embarquées. Les compétences des ateliers de maintenance et réparation évoluent ainsi vers toujours plus de technicité, mais elles se font de plus en plus rares. En effet, le recrutement demeure un enjeu majeur dans ce secteur où l’emploi est stable mais vieillissant (la part des salariés de plus de 55 ans est de 14%). Les départs à venir sont d’autant plus difficiles à renouveler que ce secteur se heurte par ailleurs à un manque d’attractivité auprès des jeunes. Pourtant, avec 4800 jeunes en formation initiale à la rentrée 2016/2017, il s’agit de la filière de formation qui offre les meilleures chances d’insertion, quel que soit le mode de formation.

Évolutions dans les services de l'automobile 2017

mai

Diaporama présentant les principales évolutions dans la Branche des services de l'automobile en 2017, et plus particulièrement dans le commerce et la réparation automobile.

Le contrôle technique

avr

Le contrôle technique automobile périodique a vu le jour en France en 1992 : l’ensemble des véhicules de plus de quatre ans doit être contrôlé tous les deux ans. Cette règlementation a fait naître une activité qui compte près de 5 000 entreprises et 11 000 salariés aujourd’hui.

La profession de contrôleur technique est très règlementée qui s’exerce après une première expérience professionnelle dans le commerce et la réparation automobile. Afin d’harmoniser les contrôles techniques en Europe, la directive européenne 2014/45/UE a offert un nouveau cadre au secteur qui doit s’adapter à la modification de la posture du contrôleur technique : celui-ci doit désormais analyser les défauts et faire preuve d’un jugement professionnel d’un niveau de dangerosité futur. Le secteur doit se réformer pour le 20 mai 2018 : date à laquelle le décret d’application prendra effet. Si l’influence de la règlementation est déterminante, la structure du parc automobile et des immatriculations de VN et de VO, la croissance de la concurrence interne et les activités de diversifications sont les principaux facteurs qui influent sur l’activité du secteur.

Le dépannage-remorquage

mars

Le portrait sectoriel du dépannage-remorquage dresse un premier état des lieux du secteur : qui en sont les acteurs, quelles sont les caractéristiques du marché, comment décrire les activités et l’emploi du dépanneur-remorqueur et enfin quelles formations existent dans le domaine.

Les dépanneurs-remorqueurs interviennent auprès des particuliers et professionnels dont le véhicule est en panne ou accidenté. Ils identifient le problème rencontré puis dépannent le véhicule, ou le remorquent, en s’assurant de la sécurité de l’intervention. Le dépannage-remorquage est proposé par 5 630 entreprises mais principalement réalisé par des entreprises de dépannage spécialisées : elles sont 450 en France employant 1 900 salariés. Ce métier très règlementé est complexe de par la diversité d’interventions et de contraintes qui le caractérise. Les besoins en compétences sont donc multiples, et ce d’autant plus que le professionnel du dépannage intervient dans des situations d’urgence et/ou de danger, seul face à une clientèle qu’il doit accompagner.

La carrosserie-peinture

mars

La carrosserie-peinture peut s’exercer en activité principale chez un artisan carrossier, affilié ou non à un réseau, mais également en activité secondaire dans une entreprise des réseaux constructeurs (RA1 et RA2*), ou chez un Mécanicien Réparateur Automobile (MRA). En 2015, 13 000 entreprises proposent une activité de carrosserie-peinture.

Confronté à un marché ralenti par la baisse de la sinistralité et des véhicules modernes plus difficilement réparables, le secteur de la carrosserie automobile s’est fortement restructuré ces 15 dernières années. Les entreprises de carrosserie diversifient leurs activités en développant la carrosserie rapide mais aussi des interventions « hors carrosserie » et « hors assurance ». Pour proposer des prestations en dehors d’un sinistre, elles sont amenées à développer des compétences tertiaires (relation clientèle, marketing, etc.). S’il est encore trop tôt pour mesurer l’impact de cette réorganisation économique, il semble que l’activité des entreprises de carrosserie connaisse un regain dont témoigne la reprise des effectifs en apprentissage depuis la rentrée 2015 (+13,1%) et le dynamisme de leur insertion professionnelle. La carrosserie reste ainsi au 3ème rang des métiers qui recrutent le plus dans la branche des services de l’automobile.

L'enseignement de la sécurité routière et de la conduite

fév

Le portrait sectoriel de l’enseignement de la sécurité routière et de la conduite vous présente les données actualisées ainsi que l’analyse des différents acteurs du secteur, du marché et des activités mais aussi de l’emploi et de la filière de formation.

L’activité principale des écoles de conduite reste la formation au permis de conduire mais face à la hausse de la concurrence et sous l’impulsion des recommandations de pouvoirs publics, les écoles de conduite se diversifient et proposent de nouveaux services tels que la formation pré et post permis (sensibilisation à la sécurité routière dans les établissements scolaires, stages de perfectionnement et d’éco-conduite auprès des salariés, etc.). Ainsi l’apprentissage du permis de conduire s’oriente de plus en plus vers une éducation à la sécurité routière et à la prévention des risques routiers, et ce tout au long de la vie des citoyens : c’est ce que l’on appelle le continuum éducatif.

Ce secteur est particulièrement dynamique, en termes d’emplois, par exemple, c’est celui qui progresse le plus au sein de la branche des services de l’automobile. Plusieurs facteurs soutiennent ce dynamisme :

  • L’évolution démographique entraine une augmentation du nombre de candidats au permis de conduire,
  • La réforme du permis et les évolutions règlementaires ont quant à elles permis d’augmenter le nombre de passages aux examens théoriques et pratiques,
  • La simplification de l’accès à la profession à partir de 2011 a encouragé le développement de nouvelles entreprises

Enfin, la filière de formation est en pleine mutation : à la fois pour l’enseignant de la conduite, pour le gérant d’une école de conduite, et bientôt pour le formateur de l’enseignant de la conduite.